A montanha mágica

sexta-feira, julho 08, 2011




como fiquei feliz a meio desta semana ao saber quando li que Jorge Silva Melo e os Artistas Unidos vão passar a ter um poiso fixo pelo menos para os próximos três anos

e faz agora para aí semana e meia será no programa do festival de teatro de almada tão simpáticos que são obrigado pelos e-mails li sobre a encenação de Sou o Vento de Jon Fosse por Patrice Chéreau

"O OUTRO
Não fiques aí
Vem cá
Não faças isso
Vem cá
Olha que as ondas são grandes
Vem cá
Tenho medo
Pausa bastante curta
Não quero ser eu a segurar o leme
Pega tu no leme

Pausa bastante curta
Vem cá
Tem cuidado
Vem cá"


diz Chéreau "a minha ideia sobre o significado da peça está sempre a alterar-se. Depois de duas semanas de ensaios, tenho uma impressão completamente diferente do que trata a peça do que no início."




a primeira vez que li a peça, até agora 3 vezes, em momentos diferentes, apareceram-me Beckett e Cormac McCarthy, mas a última a chegar e a que ficou e ainda ando às voltas é de uma personagem e de duas ou três conversas suas de A Leste do Paraíso, de John Steinbeck


"O OUTRO
Mas a vida tem de viver

UM
A vida tem de viver

O OUTRO
E isso
Pausa bastante curta
e disso tu não gostas

UM
Gosto

O OUTRO
E como
Pausa bastante curta
como é que
sim eu
Interrompe-se

UM
É que não é sempre assim"


no princípio do ano pude ver no louvre Le Louvre invite Patrice Chéreau Les visages et les corps




"Être l’invité du Louvre, qu’est‐ce que cela signifie ? La réponse est sans doute différente pour chacun : être un « grand » programmateur, un maître de cérémonie, un visiteur particulier ? Au cinéma, au théâtre ou à l’opéra, mon métier est de mettre en scène, de faire apparaître un corps dans un espace, d’éveiller un visage pour qu’il nous raconte une histoire. Au Louvre, il en sera de même: j’assimile le travail que j’y prépare à une oeuvre, une mise en scène, un opus unique, tel une nouvelle Tétralogie, un nouveau Peer Gynt, une nouvelle Reine Margot. Elle s’appelle cette fois‐ci: Patrice Chéreau au Louvre, mais son vrai titre est: Les visages et les corps.

Faire cet opus unique à plusieurs facettes, cela veut dire y passer autant de temps qu’à la préparation d’un film, en régler les détails aussi minutieusement qu’au théâtre, s’interroger toujours et jusqu’au dernier moment sur la cohérence de l’ensemble, le pourquoi des choses.

Quels visages, quels corps ? Dans quels espaces ? Quels films, quelles chorégraphies ? Quelles discussions ? Avec qui ?





Le hasard aura voulu que je découvre, alors que je parcourais les salles et les galeries du Louvre, la pièce du Norvégien Jon Fosse, Rêve d’automne. Un homme et une femme qui se sont connus il y a longtemps se retrouvent dans un cimetière, ils se reconnaissent dans un combat qui les conduira, à travers les générations qui les précèdent et celles qui les suivent, de la vie à la mort. Le musée comme un cimetière ? La lecture de cette pièce a fait renaître en moi un désir de théâtre, l’envie de convoquer ces personnages pour quelques nuits dans une salle du Louvre, le salon Denon. Ce seront Valeria Bruni‐Tedeschi, Marie Bunel, Pascal Greggory, Michelle Marquais, Bulle Ogier, Clément Hervieu‐Léger, Alexandre Styker et Bernard Verley, qui emmèneront ensuite le salon Denon, réinventé par Richard Peduzzi, au Théâtre de la Ville (du 4 décembre 2010 au 25 janvier 2011), puis sur plusieurs scènes de France et d’Europe. L’ombre envahissante du désir et du deuil unis dans un
même mausolée, un rêve en automne.

La pièce de Jon Fosse est au centre de ce que je propose au Louvre à travers le théâtre, la musique, la danse, la parole, la peinture, le cinéma et la photographie. Au coeur de ce dispositif, une exposition dans la salle Restout réunira des peintures du Louvre, du musée d’Orsay et du Centre Pompidou ainsi que des photographies, des dessins. De Rembrandt à Bacon, de Titien à Courbet, Picasso ou Nan Goldin, l’exposition sera comme le livret de cette partition qui se jouera dans plusieurs lieux du musée. Je voudrais qu’un visiteur qui n’aurait assisté à aucun des spectacles ou événements de ce mois de novembre tombe presque par hasard sur mon exposition et y découvre ce que raconte Les visages et les corps. Comme pour le livre que le Louvre éditera. Entre les oeuvres exposées et les spectacles, j’imagine un va‐et‐vient permanent. Aller et retour.

Est‐ce que l’accrochage parlera du désir et donc de Rêve d’Automne ? De la dépression et de la longue léthargie du corps au sortir de la folie les Wesendonck Lieder, joués et chantés par Waltraud Meier dans les salles de peinture espagnole ? Sera‐t‐il au contraire comme une grande réflexion sur la peinture, sur le portrait, sur les corps ? Et quels corps ? Le désir, l’absence de désir, la mort du désir, le corps malade, les mutilations ?

Nous nous sommes fixés une obligation absolue de narration, d’une narration unique qui engloberait tout, tous les mots qui seront prononcés, les musiques qu’on donnera à entendre, les déplacements des corps dans l’espace. Quelque chose qui tournera autour du désir, de la chair (la chair, ce pourrait être l’autre titre de tout le projet). Chez Wagner, donc, la folie, mais aussi l’éblouissement final, l’apaisement du corps, la lumière du visage. Chez Bernard‐Marie Koltès, Romain Duris jouant La Nuit juste avant les forêts), les mille et une nuits d’un homme qui meurt. Chez Pierre Guyotat, dont je lirai Coma, la renaissance de l’esprit. Chez les chorégraphes Thierry Thieû Niang, Boris Charmatz, Clara Cornil, Emmanuelle Huyhn et Mathilde Monnier, d’autres corps, d’autres générations, avec ces amateurs qui viendront danser dans les salles et, à travers des hommages à Merce Cunningham et Odile Duboc, la question de ce qui se transmet ou s’oublie. Au cinéma, les films que j’ai réalisés et ceux des autres, que j’aime, qui parlent aussi des visages et des corps (Nuri Bilge Ceylan, Tsai Mingliang, Arnaud des Pallières, Steve McQueen). Et la musique, celle de Berg ou de Stravinski, jouée par Daniel Barenboim et le West Eastern Divan Orchestra. Parce qu’on peut aussi dire que le thème, ou le scénario général de tout cela, c’est ce que le Louvre lui‐même me raconte, ce qui se transfuse du Louvre dans mon travail, ces portraits, ces visages que j’aime et qui me bouleversent, cette longue file de regards, de bouches, d’enfance et de rides, tous ces visages que je voudrais filmer ou mettre en scène.

Tous ces corps et les visages que je veux partager avec le public du Louvre et, encore une fois, cette façon singulière de raconter le monde à travers mon propre désir, celui qui me fait aimer le corps d’un acteur autant qu’un tableau, le regard d’une actrice ou la nudité obscène, la chasteté d’un corps qui se refuse. Ce travail que chaque visiteur fait sans doute en secret, cette façon de relier les oeuvres d’art à ses propres émotions, à ses souvenirs les plus intimes, et que je voudrais donner à voir.

Patrice Chéreau"





para mim a peça de Fosse fala sobre o insuflar de vida (tanto a dizer) e da vida (oh, vago?)


(as citações de Sou o Vento é dos Livrinhos do Teatro, Artistas Unidos e Livros Cotovia; todas as fotografias por LMD)

posted by Luís Miguel Dias sexta-feira, julho 08, 2011

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São horas, Senhor. O Verão alongou-se muito.
Pousa sobre os relógios de sol as tuas sombras
E larga os ventos por sobre as campinas.


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