sábado, novembro 01, 2003
fotografia
Daido Moriyama
Rose, 1984.
Underground City, 1965.
Stray Dog, Misawa, Aomori, 1971.
« Sur la première, un homme à quatre pattes. Titre : Underground City, 1965. Sous un tunnel, Moriyama voit cet homme aveugle avec sa canne blanche. Il veut un peu d'argent. «Quand il m'a entendu le photographier, il s'est levé et il est parti. C'était un faux aveugle !» La deuxième est un chien. «Un bâtard, précise Moriyama. C'était un matin, je voyageais dans le nord du Japon. Il y avait de la brume, tout à coup il est apparu. J'ai vu son regard seulement quand j'ai développé l'image.» Un chien qui ressemble à un loup, et qui paraît immense. Et qu'est-ce qu'il a fait, le loup ? Moriyama : «Rien. Il a bougé, très très lentement, j'ai fait la photo, puis il a disparu». »
« Antistress. «La photographie n'est pas la nostalgie, dit Daido Moriyama, né en 1938 près d'Osaka, arborant une chemise noire de teenager imprimée "Don't put your life into the hands of rock'n'roll". Moi, je ne photographie pas avec la tête ou le coeur, mais avec l'estomac. Mes images racontent peut-être la vie quotidienne du Japon, mais pas pour moi. Moi, avec la photographie, j'essaie de résister au stress.»
posted by Luís Miguel Dias sábado, novembro 01, 2003