A montanha mágica

terça-feira, abril 01, 2003

Comunicação Social

A guerra no Iraque vista pela imprensa, egípcia, russa e americana.

La guerre en Irak vue par la presse égyptienne
LE MONDE | 01.04.03 | 14h16
Critique de la stratégie américaine, mais aussi de l'attitude des
gouvernements arabes.
Unanimité dans la presse égyptienne pour dénoncer l'offensive
américaine. En revanche, celle-ci est plus nuancée dans son
appréciation des manifestations dans les pays arabes. "Il n'est pas
étonnant que le peuple égyptien -...- soutienne le peuple irakien
victime de l'acharnement meurtrier des forces d'invasion", écrit Al-
Ahram.

Le quotidien centenaire poursuit : "Les liens entre les deux
peuples frères ne se limitent pas à la communauté de langue et de
religion, mais ont également des fondements historiques."

L'éloge de la résistance irakienne se retrouve dans Al-Goumhouriya,
quotidien des intellectuels, et Al-Ahali(marxisant). Seul Al-Wafd
(opposition) met en garde "contre tout élargissement de l'agression
à la Syrie et à l'Iran"."La rue arabe gronde et manifeste sa colère.
Elle est animée par un nouveau souffle grâce à la résistance
irakienne, qui vient de donner à l'Amérique une leçon sévère."

Al-Ahali ne partage pas cet avis et raille "les gouvernements arabes
qui oublient leurs divisions pour confirmer leur union quand il
s'agit de réprimer les manifestants". Al Ahram dénonce "les analyses
pragmatiques" qui, face aux réactions populaires de soutien aux
Irakiens, avancent : "Qu'est-ce qui est préférable : la dictature de
Saddam -...- ou une invasion temporaire qui fera quelques victimes
mais dont l'objectif est de libérer l'Irak ? -...- C'est une manière
détournée de justifier une guerre refusée par la communauté
internationale et par les peuples du monde entier, y compris par
ceux des pays qui mènent cette guerre".

"La coalition est tombée dans le piège de ses propres slogans",
poursuit Al-Ahram. Les Irakiens ne sauraient confondre occupation et
libération. Les stratèges américains ont omis d'intégrer dans leurs
plans "la haine et la colère accumulées par le peuple irakien qui
vit depuis 13 ans sous un embargo décrété par l'Amérique". La
résistance les "prive des bénéfices politiques d'une victoire
militaire. Une victoire qui s'annonce coûteuse financièrement et en
hommes".

"BRAQUAGE"

Reste, pour Al-Goumhouriya, le "volet économique" : "Voici une
occasion rêvée pour tester de nouvelles armes et améliorer leur
production."Car la machine de guerre la plus sophistiquée "n'est pas
à l'abri d'imprévus sur le terrain. Comme ce vieux paysan qui a
réussi à descendre un hélicoptère Apache avec son fusil de chasse".

Vient ensuite le pétrole,"convoité depuis la fin du XIXe siècle",
ajoute Al-Goumhouriya avant d'aborder "le partage du gâteau de la
reconstruction, dont la clé est entre les mains des Etats-Unis et de
la Grande-Bretagne. Les pays qui se sont opposés à la guerre,
notamment la France, l'Allemagne et la Russie, devront se contenter
d'une participation à l'aide humanitaire". Par ailleurs, "l'argent
arabe est déposé dans les banques américaines et occidentales. Un
argent qui cherche à s'investir à l'étranger, comme si nos pays
n'offraient pas assez de possibilités pour faire fructifier ces
fortunes colossales. Un argent gelé sous prétexte de lutte
antiterroriste. C'est maintenant au tour de l'argent déposé par les
Irakiens dans les banques américaines d'être gelé par le
gouvernement des Etats-Unis, suivis immédiatement par le fidèle
allié britannique. Des méthodes dignes d'un braquage".

L'avenir de l'ONU inquiète aussi Al-Ahali, pour qui "la loi de la
jungle risque de prendre le dessus". En l'absence d'instances
internationales, "le remodelage du Proche-Orient, déjà annoncé par
les Israéliens dans les années 1990 et à nouveau promis par le
président américain, bénéficiera ainsi définitivement à Israël". Al-
Ahalicritique ceux qui qualifient cette guerre
de "croisade" : "Cette guerre est coloniale. l'Irak est attaquée
pour ses richesses et non parce que c'est un pays arabe ou musulman."

Hoda Saliby-Yehia

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 02.04.03

La guerre en Irak vue par la presse russe
LE MONDE | 28.03.03 | 13h54
La sélection de Courrier International.
"Les états-unis cherchent à exercer une pression politique pour
forcer la Russie à changer sa position sur la question irakienne",
écrit Kommersant. "En réalité, Washington est vexé que Moscou n'ait
pas soutenu l'action des troupes d'occupation dans le Golfe.




L'affaire des "armes" n'est qu'un prétexte pour exprimer son
mécontentement" ajoute Vremia Novostieï. Selon Vremia MN, "c'est une
façon de "corriger" le Kremlin pour sa position dans le conflit".
Pour nombre de chroniqueurs, les Américains "cherchent un bouc
émissaire" afin de justifier les ratés de leurs armes de précision.
Ainsi, selon le site d'information Strana. ru, ils "cherchent à
convaincre la communauté internationale que certaines puissances les
gênent et que tout marcherait beaucoup mieux sans la Russie". "Les
autorités américaines cherchent en Russie des responsables de leurs
échecs irakiens", titre Vremia Novostieï. "Moscou est accusé en
substance de répéter la "situation au Vietnam", où les soldats
américains mouraient à cause des armes soviétiques", rappellent les
Izvestia.

Cependant l'expert militaire de la Novaïa Gazetaaffirme que le
complexe militaro-industriel russe a livré régulièrement du matériel
militaire à l'Irak : "Si les sanctions de l'ONU avaient été
respectées par la Russie, l'armée irakienne se serait désagrégée
depuis longtemps, et avec elle le régime de Saddam Hussein. La
question n'est pas de savoir si l'embargo a été contourné, mais par
qui, où, comment et pourquoi."

Le Sénat russe a qualifié, le 26 mars, l'intervention américaine
d'"agression". Selon la Nezavissimaïa Gazeta, les "faucons du
Conseil l'ont emporté sur les colombes", sans parvenir néanmoins à
faire endosser à M. Bush le qualificatif de "criminel de guerre".

Pendant ce temps, les Russes sortent de leur indifférence. Vremia
Novostieï écrit que, "pour la première fois depuis les bombardements
américains de Belgrade, l'opinion s'est beaucoup refroidie envers
les Etats-Unis". Mais l'explosion d'antiaméricanisme pourrait gêner
Vladimir Poutine. Selon un sondage, 50 % des Russes craignent que le
conflit ne devienne mondial : "Une terreur passagère sans doute,
pour Vremia Novostieï, mais le lobby militaire sait faire feu de
tout bois. Par ailleurs, à neuf mois des législatives,
l'antiaméricanisme pourrait restituer sa dominante rouge à
l'Assemblée. En fin de compte, les maigres cercles antimondialistes
russes et autres gauchistes impétueux pourraient voir grossir leurs
rangs."

Laurence Habay

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 29.03.03

La guerre en Irak vue par la presse américaine
LE MONDE | 31.03.03 | 12h52
Washington aura besoin de l'appui des Nations unies pour
reconstruire le pays.
La guerre a été lancée en Irak "sous la bannière du désarmement,
mais les forces de la coalition n'ont pas encore trouvé d'armes de
destruction massive". Pour le Washington Post, "ce n'est pas
totalement surprenant". En effet, "l'intervention militaire n'est
pas encore gagnée et la plupart des stocks d'armes interdites se
situent en général dans un rayon d'à peine cent kilomètres autour de
Bagdad.

Or les forces américaines ne sont pas encore arrivées dans cette
zone". Cependant, "les forces américaines ont déjà utilisé sans
succès dix des meilleures pistes dont elles disposaient". La
situation est donc délicate pour les officiels de l'administration
Bush, qui ont, selon le Post, "pleinement conscience qu'ils doivent
présenter rapidement des preuves afin de justifier cette guerre
de "désarmement"".

"Le gouvernement américain compte donc mener des inspections de
manière indépendante, sans exclure la participation d'une "entité
internationale" qui vérifierait les découvertes américaines". Mais,
prévient le journal, "l'attitude américaine risque de déplaire au
Conseil de sécurité de l'ONU. Et Hans Blix, le chef des inspecteurs,
a déjà déclaré qu'il ne comptait pas "suivre les Etats-Unis comme un
chien suit son maître"". Et d'avertir : "Le débat au Conseil de
sécurité est important, car un vote y est nécessaire afin de lever
les sanctions économiques qui pèsent sur l'Irak dès la fin du
conflit, comme le désirent les Etats-Unis."

Malgré tout, écrit le Post, "présumant qu'ils découvriront des armes
interdites, les Etats-Unis négocient déjà des contrats juteux avec
de grandes entreprises, afin de financer leur destruction. KBR, une
filiale de Halliburton, dont le vice-président Dick Cheney était PDG
de 1995 à 2000, en fait partie". Hallliburton et le "butin de
guerre" sont aussi évoqués par le San Francisco Chronicle, pour
qui, "en plus des victimes humaines garanties, la guerre fournit
souvent l'occasion de profits". Il conseille donc à M. Bush
de "s'efforcer de dissiper les soupçons sur ses motivations".

"ORDRE CONTRE DÉSORDRE"

C'est mal parti puisque "la première série de contrats -...- pour la
reconstruction de l'Irak n'a fait que raviver la colère de
l'Europe". Dommage, selon le Los Angeles Times, car "laisser les
autres pays participer à la reconstruction profiterait aussi aux
Etats-Unis". "Cela aiderait à renouer des alliances utiles dans la
lutte mondiale contre le terrorisme. Car des pays comme la France,
l'Allemagne, la Russie et la Turquie, bien que fermement opposés à
une intervention militaire en Irak, sont aussi des alliés solides."

Le quotidien se félicite déjà d'un "signe encourageant au regard de
l'ambiance acrimonieuse de ces dernières semaines" avec le vote à
l'unanimité vendredi par le Conseil de sécurité d'une résolution
autorisant la reprise du programme "Pétrole contre nourriture", dès
que la situation le permettra.

Editorialiste au New York Times, Thomas Friedman évoque aussi la
gestion de l'après-guerre en Irak. Il estime que l'ONU n'est pas
capable de prendre en charge cette mission. "Les Etats-Unis doivent
donc prendre la tête de la reconstruction du pays, mais avec une
force de maintien de la paix crédible, c'est-à-dire multilatérale,
et légitime." Il s'interroge aussi sur l'évolution des relations
internationales. "L'époque d'un monde bipolaire, divisé entre Est et
Ouest, est révolue. Il s'agit maintenant du "Monde de l'ordre"
contre celui du "désordre". Mais l'instrument-clé pour conserver la
stabilité sera toujours, contre toute attente, l'OTAN".
Seulement, "ce nouvel OTAN sera élargi, la Russie y remplacera peu à
peu le rôle de la France et la zone d'intervention prioritaire de
l'organisation passera de l'Est au Sud".

Moïna Fauchier Delavigne

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 01.04.03

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Pousa sobre os relógios de sol as tuas sombras
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